Victor Hugo – L’Homme qui rit.
A quoi sert de raconter des histoires si nous n’avons personne à nos côtés pour les écouter…
Du plus loin que je me souvienne, les histoires m’ont toujours accompagné dans mon parcours de de vie. Celles de mon arrière-grand-mère Julie pour m’endormir, les histoires imaginaires autour du jeu avec mon frère Grégory, les histoires d’adolescence puis d’amour, les histoires d’orientations scolaires puis professionnelles, les histoires de famille, celles interdites et tant d’autres que je pourrais nommer.
Rien d’étonnant car nous ne sommes pas une seule histoire mais bien la somme d’une multitude d’expériences de vie que nous compilons. Nous en gardons certaines en conscience et d’autre restent enfouies dans nos placards intérieurs.
Naturellement, après mon parcours scolaire je me suis orientée vers des métiers de curieux où l’on pose des questions pour chercher à dénouer les histoires qui enferment et à révéler les histoires oubliées qui libèrent.
Une grande partie de ma carrière s’est axée autour du recrutement, et, depuis cinq ans avec mon propre cabinet RH autour du conseil, du coaching, de la formation et de l’outplacement.
Accéder aux histoires des personnes par le questionnement sans jugement. Permettre à ces personnes d’exprimer leur réalité, favorise souvent la compréhension du sens de leurs actions.
L’écoute active, l’approche neutre et bienveillante sont propices aux échanges et à la réflexion autour des histoires d’hier et celles à écrire pour demain.
Le temps d’un passage, des personnes viennent au cabinet chercher des réponses aux questions qu’ils se posent. Je suis de celles qui accompagne les « pourquoi » en faisant émerger les « comment ».
Néanmoins, il manquait une corde à mon arc pour aller plus loin dans ma démarche d’accompagnement. Je pense l’avoir trouvée aujourd’hui avec la pratique certifiée du bilan de compétences. Ce dispositif me permettra, je l’espère, d’offrir un éventail élargi de possibilités en matière de ressources humaines aux personnes et entreprises que j’accompagne.
Pour demain, je souhaite que mes accompagnements en la matière s’appuient sur mes autres domaines de compétences, pour colorer mon approche, sans jamais déroger à l’éthique et au cadre légal du bilan de compétences.
Une approche qui devra prendre en compte les deux univers des bénéficiaires que j’accompagnerais (personnel et professionnel), tout en respectant un processus réglementé, qui sera adapté aux besoins et situations singulières. Cette approche sera soutenue par une posture de consultant en bilan de compétences bienveillante et collaborative.